Richelieu est réputée pour sa bonne gestion, et sa présence sur cette liste noire étonne. La vingtaine d'entreprises qui s'y trouvent sont pour la plupart des commerces du centre-ville de Montréal et des irréductibles qui y figurent depuis longtemps.
"Richelieu n'a pas maintenu la généralisation de l'usage du français tel que l'exige la Charte de la langue française", dit la porte-parole de l'Office québécois de la langue française, Nicole Delorme. De plus, la composition de son comité de francisation ne serait pas paritaire, c'est-à-dire qu'elle n'est pas conforme en matière de représentation syndicale.
Le président de Richelieu, Richard Lord, était en vacances quand il a rappelé le journal Les Affaires en catastrophe. Il comprend mal la décision de l'Office. "Quand j'ai appris la nouvelle, deux jours avant mon départ, je me suis dit qu'un papier aurait dû être égaré quelque part. On fait l'impossible pour tout faire en français. À mon retour de vacances, je vais y voir", a-t-il promis.