Le titre de la société mère de Bureau en Gros, Staples, a grimpé jeudi après que la magazine financier Fortune a dévoilé que des fonds d’investissement privés, dont Bain Capital, souhaitaient acheter le plus important détaillant nord-américain de fournitures de bureau.
Le titre de Staples a grimpé de près de 4 % à 11,96$ US jeudi.
Les négociations à propos d’une acquisition de Staples par les fonds privés sont préliminaires et une offre ne serait pas déposée avant la fin de l’année, indique Fortune, citant des personnes au courant des discussions.
Staples a une valeur boursière de 8,6 G$ US.
Or, selon R.J. Hottovy, analyste pour Morningstar, les probabilités qu’une transaction ait lieu sont faibles compte tenu de la valeur boursière du détaillant. Cela dit, il signale que Staples est un chef de file dans son secteur, le deuxième plus important détaillant sur le Web après Amazon et que sa division de livraison en ferait une cible d’achat intéressante.
Heurtée par la récession en Europe, page 2
Staples a vu ses ventes décliner au cours des deux derniers trimestres, tandis que les travailleurs utilisent moins de fourniture de bureau traditionnelles. Le détaillant a aussi été heurté par la récession en Europe et le lent redécollage du marché de l’emploi aux États-Unis.
Pour raviver sa croissance, Staples a pris une série de mesures, dont la réduction de la taille de certains magasins.
Mitt Romney, candidat à la présidentielle américaine, a été un investisseur de la première heure de la chaîne et a également été membre du conseil d’administration.
Au Québec, Staples exploite les magasins Bureau en Gros. La chaîne employait en 2011 3629 salariés, ce qui lui vaut le 43e rang du classement Les Affaires des plus importantes entreprises québécoises.