Frappé par la faible inflation, l’épicier ontarien Loblaws rapporte des ventes en légère baisse au troisième trimestre, mais des profits en hausse dus à des gains d’efficacité.
Les revenus du groupe se sont élevés 9,5 G$, soit 0,2% de moins qu’à la même période l’an dernier. Les ventes dans les magasins comparables sont en baisse de 0,6%, en raison notamment d’une forte baisse des ventes d’essence.
Le bénéfice net est en hausse de 20,4%, à 189 M$. Cette hausse s’explique en partie par des marges bénéficiaires croissantes qui passent de 22,1 à 22,9%. Depuis le début de l’année, la tendance est à de meilleures synergies d’achat, à des ventes plus disciplinées, à des ventes plus lucratives, et à des coûts de transport plus faibles, selon la direction.
«Alors que nous progressions dans le troisième trimestre, nos ventes ont été de plus en plus affectées par la baisse significative de l’inflation et l’augmentation de nos promotions. Nos profits ont cependant bénéficié de réductions de coûts et d’une meilleure efficacité dans la chaîne d’approvisionnement», a commenté le pdg de Loblaw, Galen G. Weston.
Loblaw a toutefois prévenu que ses ventes et ses marges bénéficiaires seraient mises sous pression dans les prochains mois en raison de la baisse de l’inflation qui devrait se poursuivre, d'un accroissement de la concurrence, des rénovations en cours dans les magasins et du programme d’infrastructure de l’entreprise.
Ce sera demain au tour de l’épicier québécois Metro de dévoiler ses résultats du troisième trimestre.