La direction explique sa décision ainsi : « l'augmentation du nombre d'endroits où l'on peut se procurer les produits de Bell est un élément clé dans l'exécution de notre stratégie pour atteindre notre objectif : que Bell soit reconnue par les clients comme la première entreprise de communications du Canada. »
Les analystes financiers, du moins une couple parmi le lot, semblent voir cette acquisition d’un bon œil.
BCE double sa présence dans le marché du commerce au détail. En plus, elle délogera Rogers qui a une entente exclusive jusqu’à la fin de 2009 avec La Source.
Pour ma part, je suis sceptique et pour plusieurs raisons. D’abord, vous savez comme moi que BCE ne s’est pas vraiment distinguée au fil des ans pour ses qualités d’investisseur.
BCE fait partie des plus grands champions destructeurs de richesse par ses décisions de répartition de son capital.
Aussi, selon la société, les magasins acquis sont rentables, avec une marge d’exploitation d’environ 4 %. Ces marges excluent les dépenses d’intérêts, d’amortissement et d’impôts. Ce qui laisse une rentabilité maigrichonne à mon avis.
Il est vrai que dans le contexte, BCE n’a probablement pas payé le gros prix.
Par contre, je sais très bien qu’on a offert ces magasins à tous les plus importants joueurs de l’industrie qui ont tous préféré dire NON. Certains dont la réaction voulait clairement dire que ces actifs étaient de qualité douteuse.
Qu’en pensez-vous ?