L’élection du Parti québécois à la tête du Québec diminue les probabilités que Rona soit vendue à sa rivale américaine Lowe’s. C’est du moins ce qu’affirme Gary Balter, analyste chez Credit Suisse.
Au cours de la campagne électorale, le Parti québécois s’était engagé à protéger les entreprises québécoises des offres d'achat étrangères après que Rona a rejeté une avance de sa rivale de Caroline du Nord.
«Il est peu probable que cette transaction (l’acquisition de Rona par Lowe’s) aille de l’avant. L’élection du Parti Québécois, qui s’est prononcé contre l’acquisition d’entreprises québécoises par des intérêts étrangers, jumelé à l’opposition de nombreux actionnaires à l’offre de Lowe’s ainsi que le front commun des franchisés de Rona contre le détaillant américain, risque de clore le dossier», écrit l’analyste dans une note publiée mercredi.
Un autre analyste cité par le Financial Post croit aussi que les probabilités qu’une transaction soit conclue sont minces. «Nous, comme une majorité d’investisseurs, pensons que l’intégration des activités de Rona serait très difficile considérant les nombreuses différences entre les deux modèles d’entreprise», dit David Strasser, de Janney Capital Markets.
Le titre de Rona se dégonfle, page 2
Il note cependant que l’approbation de la transaction relèvera ultimement d’Ottawa et non de Québec.
Le titre de Rona perd 0,15 $ à 12,67 $ mercredi à l’ouverture de la séance. Il a reculé de 12 % depuis sont sommet touché après que Rona a confirmé que sa rivale américaine l’avait approchée.
PLUS :
Lowe's n'achètera pas Rona de sitôt
164 marchands Rona disent «non merci» au pdg de Lowe's
Rona: «l'éveil nationaliste» du Québec fait la manchette sur Bloomberg