Olymel a été déboutée en Cour supérieure dans sa tentative visant à réviser un jugement rendu l'an dernier qui favorisait un groupe d'anciens travailleurs ayant perdu leur emploi en 2007, lors de la fermeture de l'usine de Saint-Simon.
Un arbitre avait alors tranché que l'entreprise avait fermé illégalement son usine de découpe de porc située en Montérégie, ouvrant la porte à ce que des compensations financières soient versées aux employés touchés.
Selon la CSN, la centrale à laquelle est affilié le syndicat des travailleurs, la compensation pourrait atteindre 14 millions $ en salaires et avantages sociaux perdus par 406 travailleurs, avec intérêts.
Dans une décision de 14 pages rendue vendredi dernier, le juge de la Cour supérieure Jean-François Buffoni a rejeté la requête d'Olymel, qui contestait la décision rendue préalablement par l'arbitre Claude H. Foisy.
Il écrit entre autres que le tribunal d'arbitrage n'a pas erré sur quatre points, comme le prétendait l'entreprise agroalimentaire, qui étudie le jugement et dispose de quelques semaines pour décider si elle portera la cause en appel.
Le président du Syndicat des travailleurs d'Olympia, Michel Daigle, s'est réjoui de la décision du juge Buffoni, invitant Olymel à «s'asseoir à la table» afin de discuter des compensations à verser aux 406 travailleurs concernés.