Après plusieurs jours de paralysie, le trafic aérien a timidement repris en Europe, mais d'importantes perturbations demeuraient, les espaces aériens de nombreux pays étant toujours partiellement ou totalement fermés.
L'agence de navigation européenne Eurocontrol prévoyait que 53% des 27 500 vols prévues dans la journée soient assurés et tablait sur un retour à une situation quasi-normale pour vendredi.
Des vols ont décollé de plusieurs aéroports européens, notamment à Roissy, en France, et à Schiphol, à Amsterdam. L'espace aérien britannique restait toutefois en majeure partie fermé en raison du retour des cendres émises par le volcanislandais.
Embellie dans le ciel européen
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé des prévisions optimistes sur l'évolution de l'éruption volcanique en Islande et ses conséquences sur le trafic aérien.
"Tous les indicateurs sont très, très positifs pour la deuxième partie de la semaine", a déclaré à Genève Herbert Puempel, responsable de la division de météorologie aéronautique à l'OMM. "A moins que quelque chose de catastrophique se produise en Islande, la situation actuelle contient de nombreux signes positifs pour le week-end à venir".
La compagnie aérienne British Airways annonce l'annulation de tous ses vols court-courrier pour la journée de mardi, compte tenu de l'évolution du nuage de cendres émanant du volcan islandais.
La compagnie espère assurer les long-courrier prévus au départ à partir de 16h, en fonction de l'ouverture "totale et permanente" de l'espace aérien.
Dans un communiqué, British Airways explique que cette décision a été prise à la suite de l'évolution des cendres volcaniques qui affectent l'espace aérien du Royaume-Uni.