Le premier ministre Charest a beau affirmer qu’il existe une saine distance entre le gouvernement et la Caisse, on se doute bien que le choix du successeur d’Henri-Paul Rousseau et de Richard Guay fut téléguidé depuis son bureau.
Et ce, dans une totale improvisation qui frise le ridicule, lorsque l'on sait qu'il s'agit tout de même d'une institution responsable de plus de 120 G$ d'actifs.
Y a-t-il un dirigeant d'entreprise, de syndicat, de groupe communautaire ou même de groupuscule communiste encore assez sain d'esprit pour ne pas interviewer au moins un autre candidat à la direction de l'organisation, même si le cv que vous avez devant vous comble toutes vos attentes? Robert Tessier, le nouveau président du conseil de la Caisse, n'a même pas daigné rencontrer le seul autre candidat intéressé au poste le plus stressant de l'industrie financière québécoise.
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