Hier, le Globe and Mail rapportait que des cargaisons étaient retenues au port de Vancouver sur des craintes de non-paiement par les destinataires.
Le directeur des communications du port de Montréal, Jean-Paul Lejeune, soutient que «la crise ne semble pas avoir ébranlé le commerce des marchandises jusqu’à maintenant vu du port».
Il précise avoir demandé au capitaine du port si des cargaisons étaient retenues sur des craintes de non-paiement et que sa réponse fut négative.
Le chef de la direction du port de Vancouver, Gordon Houston, a déclaré au Globe que ce n’est qu’une question de temps avant de voir certaines formes de ralentissement du trafic portuaire.
Houston précise toutefois que la réduction du trafic n’est pas encore visible, puisque les navires arrivant au port de Vancouver ont été chargés à leur port d’origine il y a un mois.
Au port de Montréal, "on ne prévoit pas de diminution du nombre de navires". "Ce n'est pas du tout le même marché", précise Jean-Paul Lejeune, pour expliquer la différence entre Montréal et Vancouver.
Selon lui, le port de Montréal profite du temps de transit vers l'Europe le plus court de tous les ports en Amérique du Nord.