Même si les attaques israéliennes sur la bande de Gaza n’ont pas affecté les approvisionnements en pétrole, les marchés craignent une propagation de la crise aux pays avoisinants, notamment en Iran.
Selon Barclays Capital, un militaire iranien aurait invité hier les pays producteurs à interrompre les livraisons de pétrole par mesure de rétorsion contre les pays industrialisés. Mais l’efficacité de cette mesure demeure incertaine sachant que les pays producteurs ont déjà consenti à des baisses de production pour soutenir les prix du pétrole.
Le soutien au pétrole provient aussi des États-Unis qui ont décidé de profiter des prix avantageux pour reconstituer leurs réserves stratégiques nationales. Le département de l’Énergie veut acheter 12 millions de barils à être livrés entre février et avril. Les autorités chinoises ont aussi annoncé qu’elles avaient l’intention d’en faire autant.