Cette baisse de 200 000 barils au niveau des inventaires cette semaine prend de court les analystes qui s’attendaient à une nouvelle accumulation au vu de la conjoncture.
«Les données américaines indiquent que la demande pour le diésel s’est raffermie. Les inventaires pourraient avoir atteint leur pic pour la saison», commente Paul Horsnell, analyste chez Barclays Capital.
Du coup, les acheteurs se sont rués sur le pétrole. Le prix pour une livraison en mars a grimpé de 9,5% à 37,82 dollars américains alors que celui pour une livraison en avril grimpe à 39,23 dollars américains le baril.
La demande en Amérique du Nord et en Europe s’est sensiblement améliorée, mais elle demeure encore très faible en Asie», prévient Paul Horsnell de Barclays Capital.