«La persistance de la vigueur du dollar canadien demeure un risque pour la croissance et le retour de l'inflation à la cible », a-t-il indiqué, précisant que la Banque du Canada conserve une « flexibilité considérable dans la conduite de la politique monétaire en contexte de bas taux d'intérêt ».
La Banque du Canada continuera de maintenir un taux d’intérêt à 0,25%. « Ce taux ne pourrait être plus bas », assure M. Langworth, rappelant que «la Banque ne peut pas abaisser davantage son taux directeur pour stimuler l'économie. »
Il a alors rappelé que la Banque a défini des outils supplémentaires de la politique monétaire dont elle pourrait se servir : l'assouplissement quantitatif et l'assouplissement direct du crédit.
La valeur du dollar canadien a augmenté de 14% en un an. Du coup, les produits canadiens moins attrayants pour les pays importateurs. De passage à New York, Jean Charest affirmait – lors d’une entrevue à la télévision – l’impact d’une telle hausse : « 80% de nos exportations se font vers les États-Unis, ce qui a un gros impact » sur l’économie canadienne et québécoise.