Le dollar canadien se maintient toutefois par rapport aux autres devises telles que l’euro et la livre sterling. En fait, ces taux traduisent une hausse du dollar américain.
«Les investisseurs cherchent une valeur refuge dans le dollar américain », explique François Bélanger, spécialiste des devises à la BMO. Il ne cache toutefois pas son scepticisme vis-à-vis de la qualité de refuge du dollar américain.
À la Banque Nationale, le directeur principal du pupitre des devises, Dominique Brodeur, attribue le recul du dollar canadien à la baisse généralisée des matières premières. Il explique la faiblesse des monnaies européennes par l’échec des négociations menant à un plan de sauvetage pour les banques européennes.
Pour Dominique Brodeur, la chute du dollar canadien n’est pas terminée et il verrait bien le huard se transiger à 87 cents américains d’ici quelques semaines.
Chez Scotia Capital, le stratège Vincent Delisle table sur un dollar canadien qui atteindrait 82 cents américains.