L’annulation de l’achat des F-35 ferait mal à l’industrie de l’aérospatiale en décourageant les entreprises d’investir au Canada, prévient l'association représentant l'industrie aérospatiale du Canada (AIAC). Une telle décision pourrait mettre en péril des milliers d’emplois.
L'AIAC réagit aux critiques exprimées selon lesquelles le Canada n'a rien à perdre de l'annulation de cette décision. «Notre industrie a un délai d'environ 24 mois pour joindre la chaine d'approvisionnement de milliers d'avions, affirme Claude Lajeunesse, président et chef de la direction de l'AIAC. Le Canada ne doit pas être laissé en plan.
«Nos compagnies sont enthousiastes et espèrent de créer au Canada des milliers d'emplois à valeur ajoutée découlant de la production pouvant aller jusqu'à 5000 avions», ajoute M. Lajeunesse.
Selon l’AIAC, l’expérience que l’industrie retirera de ce contrat militaire lui servira dans le cadre d’autres projets tant pour le secteur militaire que civil.