La rémunération du président et chef de la direction de Bombardier, Pierre Beaudoin, a fondu de moitié en 2009 dans la foulée de la chute des profits du géant industriel québécois.
Au cours de l'exercice qui a pris fin le 31 janvier, M. Beaudoin a touché un salaire de base de 1,16 million $, en hausse de 10,8 pour cent par rapport à l'année précédente.
A cela s'est ajouté des attributions à base d'actions d'une valeur de 1,03 million $, des options chiffrées à 528 600 $, une prime au rendement de 870 200 $, quelque 184 600 $ au titre de son régime de retraite, 76 000 $ pour l'utilisation d'un avion d'affaires de l'entreprise à des fins personnelles et d'autres versements de 40 600 $.
La rémunération totale du pdg s'est donc élevée à 3,89 millions $, contre 7,83 millions $ un an plus tôt.
André Navarri, président de la division ferroviaire, Bombardier Transport, a eu droit à une rémunération totale de 3,04 millions $, en nette baisse par rapport aux 4,81 millions $ de l'exercice précédent.
Quant à Guy Hachey, président de Bombardier Aéronautique, il a reçu l'équivalent de 2,22 millions $, contre 4,87 millions $ en 2008-09.
Le président du conseil d'administration de Bombardier, Laurent Beaudoin, a reçu un salaire de base de 540 000 $ au cours du dernier exercice, ce à quoi s'est ajouté la valeur de son régime de retraite, 1,04 million $, et une allocation de 62 000 $, pour une rémunération totale de 1,64 million $. Il avait eu droit à 1,9 million $ un an plus tôt.
Au cours de l'exercice qui a pris fin le 31 janvier, Bombardier a enregistré des profits nets de 698 millions $ US, en baisse de 30,8 pour cent par rapport à l'année précédente.
En fin d'avant-midi, l'action de Bombardier s'échangeait à 5,28 $, en recul de 0,75 pour cent, à la Bourse de Toronto.