Ils demandent à l’Association «d’intercéder auprès des directions des deux hôtels pour qu’elles s’investissent vraiment en négociation afin de mettre fin aux conflits de travail».
La Fédération du commerce de la CSN reproche aux directions de ne pas vouloir accorder les mêmes conditions de travail à leurs employés que celles obtenues dans 24 autres hôtels au Québec dans le cadre des négociations coordonnées de l’hôtellerie.
Les discussions se poursuivent dans 16 établissements au Québec, dont le Reine-Élizabeth et le Four Points. Les employés souhaitent, entre autres, une réduction de leur charge de travail.
En août, l’Association des hôtels du grand Montréal avait averti que le conflit pourrait être long «si la CSN se braque sur la réduction de la charge de travail des femmes de chambre».
La CSN rappelle que la Commission des relations de travail a ordonné au Four Points de cesser d’utiliser des briseurs de grève, dont deux mineurs de 15 ans.