Bombardier a assuré vendredi que sa future gamme d'avions CSeries n'allait pas être retardée par un litige que vient de réactiver le motoriste britannique Rolls-Royce au sujet du moteur qui propulsera les appareils.
Katy Padgett, porte-parole du motoriste américain Pratt & Whitney, a assuré qu'il n'y aurait aucun impact sur le développement du moteur, le PurePower PW1524G.
Rolls-Royce a récemment déposé une poursuite amendée dans laquelle il accuse Pratt & Whitney d'avoir violé certains de ses brevets dans la conception de certains moteurs, dont le PurePower PW1524G.
Pratt & Whitney a rétorqué que la poursuite n'était pas fondée et a promis de se défendre "vigoureusement".
Une porte-parole de Bombardier, Marianella DelaBarrera, a affirmé vendredi que le développement de la CSeries continuait comme prévu, malgré le litige sur le moteur.
Pratt & Whitney vient de terminer l'assemblage du premier de huit moteurs-tests PW1524G. Il doit être mis en service commercial, en 2013, tout comme la CSeries.
Par ailleurs, les autorités japonaises ont demandé vendredi à leurs homologues canadiennes d'insister auprès de Pratt & Whitney Canada afin qu'elle améliore ses contrôles de la qualité et d'autres mesures de sécurité.
Cette requête fait suite à un incident impliquant un avion turbopropulsé Q400 de Bombardier, survenu en mars 2009.
Le Japon a conclu que des fissures se sont formées dans l'arbre de transmission du moteur en raison de la présence d'impuretés au cours du processus de fabrication.
L'action de Bombardier a pris vendredi 5 cents à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 4,55 $.