Les analystes accueillent favorablement l’annonce d’Héroux-Devtek ce matin d’implanter une première usine en terre mexicaine.
Benoit Poirier, analyste chez Valeurs mobilières Desjardins (VMD) explique cette décision par le renouvellement en février d’un contrat avec de sept ans avec Bombardier (175M$), pour la construction, l’assemblage et la livraison de plus de 300 composants structuraux.
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En plus de renforcer ses relations avec Bombardier, qui représente déjà entre 6% et 10% de ses revenus totaux, l’entreprise québécoise se place en bonne posture, selon l’analyste de Desjardins, pour gagner d’autres contrats d’importance avec d’autres donneurs d’ordre de l’endroit, dont Safran, GE, Meggitt, Aernnova et Eurocopter.
La Financière Banque nationale analyse la situation de manière toute aussi positive. Selon son analyste, Cameron Doerksen, bien que le geste d’Héroux-Devtek n’apportera pas de retours immédiats pour l’entreprise, il n’en demeure pas moins d’une «importance stratégique».
En attendant que cette décision apporte les fruits espérés, l’entreprises continuera à son avis de profiter de l’accroissement de la production des avions commerciaux, de sa croissance à titre d’équipementier de premier plan (Tier 1) et de ses efforts de croissance stratégiques par le biais de futures acquisitions.
La Nationale et Desjardins maintiennent leur cible respective inchangée. La Financière Banque nationale l’établit à 10$, alors que Desjardins la fixe à 10,50$.
À 11h30 ce matin, l’action d’Héroux-Devtek se négociait à 8,30$.