Un groupe d’investisseurs travailleraient à reprendre les activités abandonnées par Aveos, l’entreprise responsable de l’entretien aéronautique des appareils d’Air Canada, selon des informations dévoilées dimanche soir par Radio-Canada.
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Le groupe comprendrait des représentants du milieu des affaires, du monde syndical et du gouvernement. Le Fonds de solidarité FTQ, le ministère du Développement économique et Investissement Québec sont nommés.
Joint par LesAffaires.com, le porte-parole du fonds syndical, Patrick Mc Quilken, affirme que le fonds de solidarité ne fait pas partie du comité de relance. Même s’il discute avec le syndicat de la FTQ, le fonds n’a pas de dossier de relance «devant lui» pour l’instant. «Ce n’est pas notre “business” de réparer des avions, a expliqué M. McQuilken. La relance d’Aveos ne peut se faire sans acquéreur stratégique.»
La Presse, pour sa part, évoque le nom de Lufthansa Teknik, appartenant au transporteur aérien allemand du même nom, dans son édition du lundi.
Selon la chaîne publique, les démarches du comité de relance expliqueraient pourquoi le gouvernement du Québec a mis la pédale douce sur ses menaces de poursuites.
Elles expliqueraient aussi le changement de poste de Jean Poirier, le porte-parole syndical. Celui-ci est reconnu pour ses déclarations fortes. On aurait préféré le remplacer par quelqu’un de plus discret afin d’éviter que les démarches ne tombent à l’eau.