Le président et chef de la direction de Republic Airways a de la difficulté à comprendre pourquoi Bombardier (TSX:BBD.B) ne vend pas plus d'appareils CSeries, mais il n'a pas l'intention d'annuler sa commande de 40 CS300.
Bryan Bedford continue de croire que le nouvel appareil de l'avionneur montréalais possède une technologie qui peut "changer la donne" et qui est validée par les résultats des essais en vol.
Au cours d'une entrevue, M. Bedford a également dit qu'il n'était pas frustré par les délais annoncés par Bombardier en ce qui a trait à la CSeries. Ce dernier a assuré que Republic allait respecter son engagement en ce qui a trait à sa commande de 40 CS300.
M. Bedford a refusé de dévoiler sa stratégie depuis que Republic a vendu, en décembre, son transporteur à bas prix Frontier Airlines.
Ses options probables comprennent la vente de ses premières positions dans le calendrier de production, la négociation des positions plus tardives pour se donner davantage de temps pour prendre une décision et l'annulation de la commande _ ainsi que le versement de pénalités à Bombardier.
Des questions ont été soulevées quant aux intentions de Republic après que l'entreprise eut annoncé la réorientation de son service régional, qui devrait faire appel à des appareils tels que des Q400 de Bombardier ainsi que des Embrarer 170/175.
À la Bourse de Toronto, le titre de Bombardier a terminé en recul de cinq cents, ou 1,29 pour cent, à 3,83 $.