M. Bush a également estimé que le texte s'attaquait à la cause principale du problème, à savoir "des actifs liés aux crédits immobiliers qui ont perdu leur valeur durant le déclin de l'immobilier".
Le chef de la Maison Blanche s'exprimait lors d'une allocation à la Maison Blanche lundi matin destinée à convaincre les Américains du bien-fondé du plan de 700 milliards de dollars (480 milliards d'euros) alors que les marchés financiers aux Etats-Unis et à l'étranger restaient nerveux. Il a assuré que les contribuables américains, mis à contribution à travers ce plan, bénéficieraient de garanties.
Le président est intervenu peu après qu'un des principaux acteurs des négociations au Congrès eut appelé les parlementaires à voter le texte. A la question de savoir si le compromis allait être adopté, le démocrate Chris Dodd, président de la commission bancaire du Sénat, a répondu lors d'une émission de télévision "nous l'espérons". Il a toutefois précisé que le plan n'était pas la panacée pour résoudre tous les maux qui ont affecté Wall Street.
La Chambre des représentants devait se prononcer sur le texte au cours de la journée