BAA, contrôlée par le groupe espagnol de BTP Ferrovial et dont la Caisse de dépôt et placement du Québec détient environ 21%, affirme que cette décision ne tient pas compte du difficile contexte économique et financier actuel.
La société affirme par voix de communiqué que cette décision est «apparemment biaisée». BAA fait état de «liens entre un membre du comité de la Commission de la concurrence et une organisation intéressée par l'acquisition d'un des aéroports que BAA est contraint de vendre».
Un porte-parole de la Commission de la concurrence a déclaré à Reuters que l'instance avait l'intention «de défendre énergiquement son dossier».
La décision a été rendue en mars et BAA a déjà engagé des discussions en vue de vendre Gatwick. Dans le communiqué, le groupe précise que le processus de vente se poursuit.
Selon Reuters