La RBC Marché des capitaux s’inquiète de voir Air Canada frapper un mur après avoir vu son titre exploser depuis un an.
Son analyste Walter Spracklin, a pris la décision de réduire de 20% le cours cible de son action, le faisant glisser de 5$ à 4$.
L’analyste Walter Spracklin, de la RBC, estime que les hausses importantes des prix du carburant, les risques de disputes patronales-syndicales et la compétition féroce sur plusieurs marchés laissent poindre une des gains en bourse bien plus modeste que ceux de l’an dernier. En 2010, le cours de son titre a bondi de quelque 160%.
La question des relations de travail sera particulièrement problématique, souligne l’analyste. C’est qu’en mars, le transporteur national devra faire face à l’échéance des cinq principales conventions collectives de ses employés.
La flambée du pétrole inquiète aussi. La RBC estime que pour chaque hausse de 1$US de baril de pétrole brut, Air Canada encaisse une perte de 20 M$ de revenus.
Walter Spracklin n’est pas le seul analyste à avoir émis des commentaires refroidissants à l’endroit d’Air Canada. C’est le cas, entre autres, de Cameron Doerksen, de la Financière Banque nationale, qui tout en demeurant confiant de voir son titre poursuivre sa croissance en 2011, a aussi choisi la semaine dernière de réduire son cours cible, de 6,50$ à 6$.
Le titre d’Air Canada a terminé la séance d’aujourd’hui en baisse de 0,04$ ou 1,17%, à 3,39$ à la Bourse de Toronto.