Le gouvernement grec a reconnu lundi qu'il ne serait pas en mesure de respecter l'objectif de réduction de son déficit à 6,5 pour cent du PIB en 2012. Il pense pouvoir atteindre 6,8 pour cent.
Selon les chiffres du projet de loi de finances présenté au Parlement, la dette grecque devrait atteindre 172,7 pour cent du Produit intérieur brut, soit 371,9 milliards d'euros.
L'enjeu pour le gouvernement socialiste de Georges Papandréou est d'obtenir le versement d'un prêt de huit milliards d'euros, la sixième tranche du plan d'aide de 110 milliards d'euros décidé en mai 2010 par la zone euro et le FMI pour empêcher une faillite du pays.
Devant les difficultés persistantes d'Athènes, les dirigeants de la zone euro ont dû se mettre d'accord le 21 juillet dernier sur un nouveau plan de sauvetage de 109 milliards d'euros, qui ne pourra toutefois entrer en vigueur qu'une fois adopté par chacun des États.
Des inspecteurs de la "troïka" (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) sont à Athènes ces jours-ci pour contrôler les mesures prises par la Grèce.