Le sénateur américain John Kerry, nommé secrétaire d'État par le président Barack Obama, a affirmé jeudi qu'il souhaitait « renforcer » les relations entre les États-Unis et la Chine.
M. Kerry entend « poursuivre le rééquilibrage et le renforcement de la relation (américaine) avec la Chine », a-t-il assuré devant la commission des Affaires étrangères du Sénat qui l'auditionne en vue de confirmer sa désignation à la tête du département d'État.
Le très probable prochain patron de la diplomatie américaine compte continuer la diplomatie dite du « pivot », orchestrée depuis quatre ans par le président Obama et consistant à tourner résolument les États-Unis vers l'Asie-Pacifique et notamment la Chine.
M. Kerry a promis de faire « croître ce rééquilibrage (...) parce qu'il nous est absolument crucial de renforcer notre relation avec la Chine ».
Le sénateur a également repris à son compte la position exprimée depuis des mois par le département d'État, considérant la Chine, 2e puissance mondiale, « comme un concurrent économique et non comme un adversaire stratégique ».
M. Kerry a plaidé pour davantage de « coopération » de la Chine sur les grands dossiers internationaux, comme le changement climatique ou la politique énergétique. « La Chine coopère avec nous sur l'Iran » pour son programme nucléaire controversé et « je pense que nous pourrions faire plus, peut-être sur la Corée du Nord », a encore dit le sénateur.
Les États-Unis et la Chine ont de multiples points de friction, les plus fréquents sur les droits de l'homme et la démocratie.