«Achetez lorsqu'il neige et vendez à l'arrivée des mouches noires.» Voici comment adapter le célèbre adage sell in May and go away à la réalité canadienne, affirme Matthew Barasch, de RBC Dominion valeurs mobilières. Contrairement à ce que certains pourraient penser, mai arrive au deuxième rang des meilleurs mois de l'année du S&P/TSX depuis 1980. Cela dit, l'effet saisonnier s'est grandement manifesté sur le parquet torontois depuis 35 ans, mais plutôt en juin. Du début de novembre jusqu'à la fin de mai, le S&P/TSX a généré un rendement de 9,6 % en moyenne. De juin à octobre, on enregistre plutôt une baisse moyenne de 0,1 %. De plus, quatre des cinq mois considérés comme les pires se trouvent durant cette période. La performance a été meilleure durant la période de novembre à mai que de juin à octobre pour 83 % des années. Par secteur, M. Barasch constate que l'énergie, les matériaux, la technologie et la consommation discrétionnaire suivent davantage l'effet saisonnier. Le stratège doute cependant que l'investisseur doive ajuster sa stratégie en conséquence. «Nous rencontrons plusieurs personnes fortunées, mais jamais de fortunes construites sur une question de saisonnalité», blague-t-il.
Le rendement de l'indice S&P/TSX depuis 1980
Juin à oct. / Nov. à mai
Rend. moyen - 0,1 % / 9,6 %
Nombre d'années positives 22 / 29
Nombre d'années négatives 13 / 6
Rendement sup. à 10 % 11 %¹ / 51 %¹
¹ Du temps Source : RBC Dominion valeurs mobilières