Une Québécoise sur dix se dit "ravie" de ses placements et 52% s'estiment "satisfaites", ce qui correspond au plus grand pourcentage à l’échelle du Canada. C’est ce qui ressort d’un sondage de TD Waterhouse mené auprès de femmes de 45 à à 64 ans partageant la responsabilité des finances de leur ménage.
Ainsi, les Québécoises sont les plus enclines à considérer avoir réussi sur le plan financier : 12% d’entre elles se disent très prospères (contre 9% à l'échelle du Canada) et 57% considèrent qu'elles réussissent assez bien (contre 54% dans l’ensemble du Canada). La majorité des Québécoises croient que la réussite financière n'est pas synonyme de la possibilité de s'offrir tout ce qu'il y a de mieux dans la vie - comme des bijoux ou une propriété de vacances -, elle signifie plutôt la capacité de payer leurs factures à temps et d'avoir assez épargné pour faire face aux imprévus.
Voici les cinq principales définitions de la réussite financière fournies par les Québécoises :
- Toujours être capable de payer ses factures à temps (61%);
- Avoir assez épargné pour faire face aux imprévus (59%);
- Avoir épargné suffisamment pour une retraite confortable (55%);
- Ne pas avoir de dette (53%);
- Pouvoir s'offrir tout ce qu'on désire (49%).
Une définition particulière de la richesse
Le sondage demandait également au femmes de définir ce qu’était la richesse. Résultat : les Québécoises sont les plus enclines à dire qu'elles se considéreraient riches avec moins de 50 000 dollars (38%, contre 25% à l'échelle du Canada) et les moins susceptibles d'affirmer qu'elles auraient besoin de plus de un million de dollars pour se sentir riches (8%, contre 16%). En fait, 1 Québécoise sur 5 aurait besoin de 50 000 à 100 000 dollars pour se sentir riche, tandis que le quart aurait besoin de 100 000 à 500 000 dollars et que 10% auraient besoin de 500 000 à un million de dollars.
Combien d'argent les Québécoises doivent-elles amasser pour atteindre leur définition de la richesse? Plus du tiers d'entre elles indiquent que leur ménage ne dispose pas d'actifs financiers (34%), tandis que 35% ont moins de 50 000 dollars. Et 12% des Québécoises possèdent entre 50 000 et 99 999 dollars, 15% disposent de 100 000 à 499 999 dollars et 3% ont plus de 500 000 dollars.
Quelques inquiétudes
Même si la majorité des Québécoises sont satisfaites de leurs placements, un nombre important de femmes, soit 39%, se sentent préoccupées, voire carrément inquiètes.
«Le sentiment de "ravissement" peut sembler inatteignable pour beaucoup de femmes, mais nous pouvons toutes prendre certaines mesures simples pour nous sentir à l'aise par rapport à notre portefeuille de placement et notre réussite financière future», dit Nathalie Amzallag, planificatrice financière, de TD Waterhouse.
Elles peuvent ainsi :
1. Faire appel à un conseiller digne de confiance
Seulement 17% des Québécoises sollicitent les conseils d'un professionnel; et 22% ont un plan financier. Selon le sondage, les Canadiennes qui ont un plan financier ont plus de chance de se sentir prospères que celles qui n'en ont pas (92% contre 62%).
2. Investir tôt
Quatre-vingt-sept pour cent des Québécoises sont d'avis qu'il est sage d'investir le plus tôt possible. Cependant, seulement le quart d'entre elles cotisent à un REER.
3. Investir souvent
Les Québécoises sont les plus susceptibles d’établir un budget pour leurs placements (58% contre 50% à l'échelle du Canada). Et pourtant, 42% d’entre elles n'en font pas.
4. En apprendre plus pour gagner plus
De plus en plus de femmes sont indépendantes sur le plan financier et 61% des Québécoises ont maintenant des placements à leur propre nom. Comme dans tous les aspects de la vie, la connaissance c'est le pouvoir, lorsqu'il s'agit d'investir.
5. Faire preuve de discipline
La volatilité des marchés peut être une source constante d'émotions fortes, de la peur à la panique, en passant par l'optimisme et l'euphorie. Ne laissez pas vos émotions vous dicter votre conduite et tenez-vous-en à votre plan de placement.