Je suis travailleur autonome depuis 15 ans. En 2008, mon bénéfice net a triplé, sauf que tout l'argent est passé dans des rénovations majeures de ma propriété, dans laquelle j'ai mon bureau. Ma comptable m'a dit que je devrais demander un prêt REER d'au moins 10 000 $ afin de réduire ma facture d'impôts, sinon je devrais payer environ 15 000 $ d'impôts. Si c'est le cas, je ne m'en sortirai pas.
Mon institution financière a refusé ma demande de prêt REER. Ma propriété est évaluée à 250 000 $ et j'ai une hypothèque de 168 000 $. Ma banque a refusé en raison de huit chèques sans provision en 2008. Elle ne comprend pas que j'ai une marge de crédit de seulement 5 000 $ depuis 15 ans.
Puisqu'elle ne voulait pas augmenter ma marge de crédit dans un moment où mon chiffre d'affaires triplait, il est arrivé l'inévitable. Que puis-je faire ?
- Une fille débrouillarde
Votre situation illustre jusqu'à quel point il est important d'établir une bonne relation avec son banquier, et encore plus important pour les gens d'affaires.
Vous devez tenter de résoudre votre problème avec votre actif le plus attrayant aux yeux d'une banque, soit votre maison. Vous avez un capital de plus de 80 000 $ accumulé dans celle-ci qui peut venir à votre rescousse.
Vous devriez contacter votre prêteur hypothécaire et lui demander d'augmenter votre prêt hypothécaire de 10 000 $.
La plupart des hypothèques offertes par les grandes banques canadiennes permettent relativement facilement (c'est-à-dire sans avoir besoin d'aller devant un notaire) de remprunter de l'argent à même le capital remboursé.
À plus long terme, vous devriez faire un effort concerté pour mieux informer votre banquier de la nature de votre entreprise, de ses besoins et de ses fluctuations saisonnières.
bernard.mooney@transcontinental.ca