Comment peut-on se retrouver dans le rouge lorsqu'on s'est hissé au sommet de la pyramide salariale ? Voici cinq pièges à éviter si on ne veut pas connaître un Waterloo financier.
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Le divorce haineux
Le divorce est l'un des pires destructeurs de patrimoine pour une famille, croit Fabien Major, fondateur et associé principal de Major Gestion Privée. La voie d'évitement : choisir la médiation plutôt que les coûteux frais d'avocats. «La médiation, c'est formidable, s'enthousiasme le conseiller. Elle a évité de précipiter de nombreuses familles dans de coûteux divorces. Il faut y penser, peu importe son statut social.»
La voiture «m'as-tu-vu ?»
Quel est le poste de dépense typique où les gens fortunés auraient intérêt à modérer leurs ardeurs ? «Les voitures», répond Raphaël Hainault, conseiller en gestion de patrimoine de la Financière des professionnels, en riant. N'oubliez pas qu'une voiture est un actif se dépréciant rapidement. Qu'elle soit luxueuse ou économique, elle sert à vous transporter du point A au point B.
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Les investissements immobiliers trop ambitieux
Avoir un actif élevé sur papier ne veut pas dire que vous avez les liquidités pour subvenir à vos besoins. Fabien Major a vu des clients pris de «folie des grandeurs» en ce qui concerne leurs investissements immobiliers. Ils ne tiraient pas de revenus de leur parc immobilier après les frais d'entretien et les taxes. Soyez raisonnable et prudent lorsque vous achetez des immeubles locatifs.
Le manoir des serrés
Autre piège immobilier : le château somptueux. Si votre maison accapare votre épargne, vous restez probablement dans une maison trop dispendieuse. «On a connu une période de taux d'intérêt très bas, prévient François Morin, vice-président régional de Gestion de patrimoine TD. Il y a eu un engouement pour l'immobilier. Si vous avez une hypothèque élevée, j'aurais tendance à anticiper les conséquences d'une éventuelle hausse.»
La maladie
La maladie, ça coûte cher. Le refrain est bien connu, mais un professionnel devrait s'assurer contre les invalidités et les maladies graves. Ce que bien des personnes fortunées oublient, par contre, c'est d'assurer leur conjoint qui gagne un salaire modeste. «J'ai vu un cas où l'épouse d'un client, qui restait à la maison, est tombée gravement malade, raconte M. Morin. Ils ont cependant constaté que cette maladie entraînait des coûts, car il fallait de l'aide pour s'occuper des enfants.»
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