Total : 15 points
Une baisse de 7,38 % depuis un an
La plus grande banque canadienne ne se classe qu'au quatrième rang, selon nos experts. Depuis mai 2010, le titre s'est replié de 15 %. " Les deux derniers trimestres ont été difficiles et ont révélé les problèmes qu'elle rencontre dans ses opérations bancaires internationales, surtout américaines ", rappelle Stephen Gauthier, de Valeurs mobilières FIN-XO.
Au dernier trimestre, ce secteur a perdu 175 M$. Pour l'année, la perte s'est élevée à 317 M$. " La franchise américaine ne fonctionne pas ", renchérit Peter Routledge.
Au dernier trimestre, le rendement de l'avoir des actionnaires n'a été que de 12,3 %, par rapport à 14,7 % l'année précédente.
La Royale recentre maintenant sa stratégie sur le développement de ses activités sur les marchés des capitaux et la gestion de patrimoine à l'échelle mondiale, explique M. Routledge.
" Toutefois, les résultats sur les marchés des capitaux sont souvent volatils, et en gestion de patrimoine, la croissance par acquisition consomme beaucoup de capital ", juge l'analyste. Cela explique peut-être l'hésitation des investisseurs.