En mai, les ventes résidentielles réelles s’élevaient à un peu moins de 50 000 logements, ce qui représente un écart de moins de 1% par rapport à l’an dernier, selon les statistiques de l’Association canadienne de l’Immeuble (ACI).
Ce sont les gains mensuels enregistrés à Toronto (9 %), Calgary (25 %), Montréal (10%), Vancouver (8 %), et Edmonton (12 %) qui sont en grande partie responsables de la hausse de l’activité mensuelle.
Le prix moyen des ventes résidentielles a atteint un niveau mensuel sans précédent en mai 2009. Il se situait à 319 757 $, ce qui représente une hausse de quatre dixièmes de point de pourcentage par rapport au record précédent atteint en mai 2008. Depuis quatre mois, le prix moyen résidentiel a repris 16,4%, comparativement au bas niveau enregistré au mois de janvier.
Par ailleurs, le stock de maisons mises en vente a continué de diminuer en mai. Compte tenu de la hausse importante des ventes et de la tendance des inscriptions à la baisse, l’équilibre entre l’offre et la demande se rétablit en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario et au Québec.
Le chiffre d’affaires résidentiel des ventes a haussé de 10 % en mai, comparativement au mois précédent, s’immobilisant à 11,4 milliards de dollars, soit plus de 50 % supérieur au mois de janvier, alors qu’il n’atteignait que 7,5 milliards.
« Les ventes se rapprochent plus des niveaux atteints avant la récession que du point bas atteint récemment en janvier », affirme le président de l’Association canadienne de l’immeuble, Dale Ripplinger, un courtier de Regina.