Les statisticiens de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) estiment que ces données, sur une base désaisonnalisée, correspondraient à un total de 28 669 transactions, ce qui est de 8,6% supérieur au nombre enregistré en janvier dernier. Il s’agit de la première hausse désaisonnalisée depuis septembre dernier.
La reprise a démarré en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et en Alberta, alors que le niveau d’activité au Québec et en Ontario se rapproche de la moyenne nationale.
L’ACI estime que le regain d’intérêt est attribuable au taux d’intérêt très bas, ce qui stimule l’intérêt des acheteurs de leur premier logement.
«Mais l’incertitude économique se traduit par davantage de prudence de la part des acheteurs et les logements restent plus longtemps sur le marché avant d’être vendus», estime l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump.
Le ralentissement immobilier se traduit aussi par des prix en baisse sur l’ensemble du territoire. Le prix moyen d’un logement a chuté à 281 972 dollars, soit de 9,2%. La pression à la baisse est particulièrement forte pour les logements très chers et dans les niches dispendieuses du marché immobilier.