La morosité économique semble défavorable à l’immobilier québécois. Le marché immobilier se trouve à un creux depuis 2009 tandis que le nombre de transactions est à la baisse, rapporte Recherche économique RBC.
« Le marché de l'habitation au Québec a continué de s'affaiblir au premier trimestre pour s'établir, sur une base désaisonnalisée, à son plus bas niveau depuis le début 2009, au plus fort de la récession », constate Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef, RBC. « Les données provinciales sur l'emploi n'ont pas été des plus encourageantes ces derniers mois, ce qui a vraisemblablement ébranlé la confiance des acheteurs», ajoute-t-il.
Les reventes de propriétés ont reculé de 2,2% en trois mois. Au Québec, un ménage moyen devait consacrer 34,5% de son revenu brut pour payer les coûts de sa résidence. Ce ratio est de 26,6% pour une copropriété.
La RBC s’attend d’ailleurs à une baisse des prix dans la région de Montréal. « La faiblesse de la demande coïncide avec une augmentation de l'offre sur le marché de Montréal, particulièrement dans la catégorie des copropriétés. Ce genre de situation entraîne généralement une pression à la baisse sur les prix, explique M. Wright. À ce jour, les prix continuent de monter, mais à un rythme plutôt lent. »
Dans la région de Montréal, le ratio d’accessibilité est de 38,9% pour un bungalow et de 30,5% pour une copropriété.