Bonne nouvelle pour ceux qui sont à la recherche d’une demeure: l’accessibilité à la propriété s’est nettement améliorée au Québec au cours des derniers mois et a atteint son niveau le plus attrayant en quatre ans, estime Recherche économique RBC.
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Les mesures d’accessibilité à la propriété de la Banque Royale se sont améliorées pour la plupart des catégories d’habitation de la province au troisième trimestre. L’accessibilité se mesure par la part du revenu avant impôts qu’un ménage doit consacrer aux coûts de propriété d’une résidence.
C’est dans le segment des copropriétés où l’amélioration de l’accessibilité a été la plus marquée.
Les coûts de propriété d’un appartement en copropriété sont devenus plus faciles à assumer au Québec, estiment les économistes du plus important prêteur hypothécaire du pays.
Le recul des prix observés et l’abondance de l’offre dans la province ont entraîné une amélioration de l’accessibilité aux condos pour un quatrième trimestre consécutif, selon les critères d’évaluation de la RBC.
Reprise encourageante des ventes
RBC souligne que la progression de 6,5% des reventes de maisons au Québec au deuxième trimestre représente un «redressement encourageant», étant donné qu’elles étaient tombées à leur plus pas en cinq ans au début de 2014. «Ce sont les meilleurs résultats trimestriels de la province en trois ans», signale Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef de la RBC.
À l’instar de la province, Montréal a connu une nette embellie au troisième trimestre. Les reventes de maisons y ont fortement rebondi et atteint leur plus haut niveau en trois ans. La reprise du troisième trimestre fait suite au pire creux de la décennie observé au deuxième trimestre.
«Plusieurs signes montrent que ce marché semble enfin émerger de sa dépression pluriannuelle», observe la Banque Royale.
Malgré le rebond, M. Wright indique que les reventes de maisons au troisième trimestre dans la métropole restaient de 16% inférieures à la moyenne de 10 ans.
Un portrait plus réjouissant pour Montréal, mais qui est loin d’être idéal, car l’offre de maisons reste élevée comparativement à la demande, en particulier dans le créneau des copropriétés.
Reste à voir si la faiblesse du marché de l’emploi et les compressions gouvernementales auront pour effet de freiner l’élan observé au troisième trimestre dans les prochains mois.
La Société d’hypothèques et de logement (SCHL) dévoile mercredi matin ses prévisions pour le marché montréalais. LesAffaires.com fera le point plus tard aujourd’hui.