L’appréciation de l’immobilier résidentiel a réduit considérablement l’accès aux logements abordables. Un Canadien sur cinq utilise plus que 50% de ses revenus pour se loger, selon une étude de la Fédération canadienne des municipalités (FCM).
La FCM attribue cette précarité au manque d’investissement dans le logement abordable et du désintérêt de l’industrie de la construction pour le logement locatif. Depuis 1996, seulement 11% des mises en chantier résidentiel ont été consacrés au logement locatif. Pourtant, le tiers des Canadiens sont locataires.
«En raison de la perte de 850 000 appartements locatifs depuis une décennie, le secteur locatif est mal préparé pour une correction du marché immobilier », affirme Brad Woodside, le président de la FCM.
La FCM aimerait que le fédéral investisse davantage dans le logement social. Ottawa y consacre tout de même près de 1,7 G$ chaque année. Néanmoins, cette contribution par rapport à la taille de l’économie est en recul de 40%.