Au sommet de la liste de souhaits des détaillants figure fort probablement une hausse de la confiance des consommateurs, alors que l'état de santé de l'économie demeure à l'esprit de ces derniers.
La crainte d'achats réduits à leur plus simple expression pourrait inciter les marchands à diminuer leurs prix afin d'attirer la clientèle lors des trois mois cruciaux précédant Noël, période clé de l'année pour le secteur de la vente au détail.
Depuis la mi-juillet, le principal indice de la Bourse de Toronto a perdu environ 20 pour cent de sa valeur, entraînant dans sa chute les investissements personnels. Cette baisse de la richesse aura éventuellement un effet négatif sur la volonté des gens à dépenser.
Les Canadiens jettent déjà un regard sombre sur l'économie, selon un sondage d'Angus Reid Strategies.
Un sondage mené via Internet plus tôt ce mois-ci a permis de constater que 36 pour cent des Canadiens jugent l'économie dans un "mauvais" état. Il s'agit d'une hausse comparativement au chiffre de 30 pour cent observé en juillet.