Avoir des dettes n’est pas quelque chose qui semble stresser le Québécois. C’est du moins ce qui ressort d’un sondage mené par Harris-Decima pour le compte de la Banque CIBC.
Ainsi, seulement 3 Québécois sur 4 (78%) se rendent compte de ce que leur dette leur coûte tous les moins. À l’échelle du Canada, ce chiffre est de 87%... De plus, 76% des Québécois considèrent que leur niveau d’endettement actuel ne représente pas un obstacle à la réalisation de leurs objectifs financiers futurs.
Comment gèrent-ils leur dette? De manière générale, 61% des Québécois affirment réaliser des progrès pour réduire leur niveau d’endettement, et ce en prenant diverses mesures :
> 46% ont effectué au moins un versement forfaitaire pour diminuer leur dette;
> 50% ont dressé un budget familial, contre 44% à l’échelle du Canada;
> 44% envisagent de faire des sacrifices afin de mieux gérer leur dette.
Mais surtout, ce qui distingue les Québécois des autres Canadiens, c’est leur petit nombre à faire appel aux services d’un conseiller financier : seulement 19% d’entre eux ont eu un entretien avec un conseiller durant l’année écoulée, dans l’optique de trouver de nouvelles stratégie pour réduire leur dette. «Pourtant, un examen de ses frais d’intérêts et la détermination de la meilleure affectation des fonds à la réduction de sa dette peuvent abréger des années de remboursement de son prêt hypothécaire et réduire ses frais d’intérêts mensuels», souligne Christina Kramer, vice-présidente à la direction, distribution détail et stratégie des canaux, de la CIBC.