FINALISTE - Donner au suivant, voilà le leitmotiv de Marie-Julie Tschiember. Cela tombe bien, car depuis cinq ans, cette femme d’affaires bien connue dans la région de Drummondville dirige la Fondation René-Verrier, un organisme à but non lucratif (OBNL) qui vise à soutenir les gens atteints de cancer et leur famille. Elle fait partie des finalistes dans la catégorie Cadre, dirigeante ou professionnelle, organisme à but non lucratif.
Le plus grand risque qu’elle ait jamais pris
« Je me suis souvent retrouvée devant des chefs de multinationale pour les inviter à soutenir ma cause. Un jour, l’un d’eux m’a reçue en me disant : “ Je n’ai que quelques minutes à t’accorder. Je sais que tu veux me demander de l’argent, mais tu n’es qu’une parmi tant d’autres, et on donne déjà beaucoup à d’autres causes. Combien tu veux pour qu’on règle ça vite ? ” Je lui ai répondu que je pouvais trouver de l’argent n’importe où et que je voulais plutôt un partenariat gagnant-gagnant. Au bout d’une heure, nous avions finalement conclu un partenariat triennal de plusieurs dizaines de milliers de dollars ! »
Ce qu’elle aimerait réaliser en affaires
« J’aimerais inspirer toutes les entreprises québécoises à soutenir une cause, mais pas seulement sur le plan financier. Dans les OBNL, faute de budget, c’est souvent la même personne qui remplit tous les mandats. Pourtant, chaque individu a ses limites, malgré sa passion et sa bonne volonté. Une bonne façon d’aider les OBNL consiste donc à mettre à leur disposition des experts. La Fondation René-Verrier a entre autres un partenaire qui lui prête son directeur en affaires juridiques pour toutes les questions légales. Un autre me prête son directeur des ressources humaines pour m’aider à gérer mes 50 employés. C’est du coaching intensif et gratuit ! Nous pouvons ainsi mieux remplir notre mission. »
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