Près de 700 élus locaux et régionaux de la planète se sont dotés vendredi, à travers une déclaration commune, d’objectifs concrets pour lutter contre le réchauffement climatique. Parmi ceux-ci, la réduction de 3,7 gigatonnes des émissions annuelles de GES dans les zones urbaines d’ici 2030.
Cette mesure représente d’après eux « 30% de la différence entre les engagements nationaux proposés pour l’instant et les recommandations des experts de la communauté scientifique pour limiter le réchauffement à 2 degrés ».
Aux côtés de la maire de Paris, Anne Hidalgo, de l’envoyé spécial des Nations unies, Michael Bloomberg, et du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, les élus se sont également mis d'accord pour soutenir des objectifs ambitieux, en proposant notamment une transition vers des énergies 100% renouvelables et une réduction des émissions de gaz à effets de serre de 80% d’ici 2050.
Pour cela, les élus pourront promouvoir des partenariats avec des organisations internationales, des gouvernements mais aussi des acteurs privés pour « multiplier les solutions et les mécanismes innovants ». Ils s’engagent par ailleurs à soutenir l’accord de Paris qui doit être pris à l’issue de la COP21 le 11 décembre prochain par l’ensemble des pays.
Anne Hidalgo, a fait part de sa fierté d’être parvenue à un tel accord, qui sera porté dès demain matin aux négociateurs de l’ONU.
Ban Ki-Moon, qui s’est exprimé en français devant l’assemblée, a transmis ses remerciements à la France, avant d’ajouter, quelques minutes plus tard : « je n’ai jamais assisté à un tel événement, avec ce nombre de personnes, réunies en une seule place et un seul jour ».
Il a également réaffirmé sa conviction que l’accord de Paris sera bouclé d’ici le 11 décembre prochain : « Je suis convaincu que les négociateurs et ministres pourront arriver à un accord ».