Avec des vols dans une soixantaine de pays et des revenus de 3,5 milliards de dollars, Transat A.T. est un des voyagistes les plus importants du monde. La clé de sa réussite ? Sa stratégie d’intégration verticale. À ses débuts, en 1982, Transat, qui s’appelle alors Trafic Voyages, est un grossiste de voyages vers la France. Mais l’entreprise décolle véritablement en 1987, quand elle met sur pied sa propre compagnie aérienne.
Une série d’acquisitions suivent, qui positionnent Transat dans tous les segments de l’industrie touristique : voyagiste expéditif (voyages à l’étranger), voyagiste réceptif (voyages dans le pays d’origine), transport aérien, hôtellerie et distribution. Transat possède près de 500 agences de voyages.
« Avec sa stratégie d’intégration verticale, Transat a eu du flair ! salue Pierre Filiatrault, professeur en marketing à l’École des sciences de la gestion de l’UQÀM. Grâce à elle, les Québécois vont au soleil et en Europe, tandis que les Européens viennent au Canada. Et ses avions sont pleins à l’aller comme au retour. »
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