Selon des données compilées par l'agence de presse Bloomberg, les rares femmes qui dirigent une des entreprises qui composent le S&P 500 gagnent en moyenne plus que leurs collègues masculins. Le salaire moyen des 16 femmes concernées (sur 500 dirigeants) dépassait de 43 % celui des hommes occupant les mêmes fonctions. Deux facteurs expliqueraient cet écart : la discrimination positive et la loi du plus fort.
Premièrement, les membres des conseils d'administration ne voudraient pas donner l'impression de sous-payer leur pdg. Ils se montreraient donc plus généreux. Deuxièmement, les femmes ont plus de difficulté à faire leur marque dans un milieu de travail encore dominé par ces messieurs. Celles qui atteindraient les plus hautes fonctions constitueraient donc l'élite d'un bassin de professionnelles déjà très qualifiées.