À 16h, le S&P/TSX progressait de 230 points, à 11 018 points. C'est son niveau le plus élevé depuis les 10 derniers mois.
Pourquoi une telle progression à Toronto? Essentiellement parce que le secteur de l'Énergie a progressé pour le troisième journée consécutive, de 2,7% cette fois-ci. Par exemple, Canadian Natural, un producteur de gaz, a enregistré une hausse de 5%, à 67,97 dollars, et la pétrolière Suncor de 4,4%, à 36,36 dollars.
Un autre facteur a aussi joué : «Le marché canadien, qui était fermé hier, s'est ajusté sur celui des États-Unis, qui avait bondi la veille», indique Stéphan Morin, conseiller en placements, de Demers Valeurs mobilières.
De son côté, Wall Street est resté au neutre toute la journée : le Dow Jones augmentait de 33 points, à 9 320 points, le S&P500 de 3 points, à 1 005 points, et le Nasdaq de 2 points, à 2 011 points. Deux statistiques contradictoires ont soufflé le chaud et le froid...
Les Américains ont moins d’argent dans les poches
Le revenu personnel moyen des ménages américains a baissé en juin de 1,3%, alors qu’il avait augmenté de 1,3% le mois précédent, selon le département du Commerce.
Quant au revenu réel disponible, ajusté de l’inflation et après impôts, il a décliné de 1,8% en juin, après avoir progressé de 1,5% en mai.
Comment expliquer une telle variation? Vraisemblablement par l’impact du plan de relance de l’administration Obama, qui a vu des paiements exceptionnels de sécurité sociale en mai.
Du côté des dépenses de consommation réelles des ménages américains, elles ont baissé de 0,1% en juin. C’est le troisième recul en quatre mois.
Bond des promesses de vente immobilière
Une autre statistique était attendue avec impatience par les investisseurs, ce matin : l’indice des promesses de vente dans l’immobilier américain, divulgué par la National Association of Realtors.
Résultat : les promesses de vente de logement existant ont augmenté en juin de 3,6%, après une légère hausse de 0,8% le mois précédent. C'est la cinquième hausse consécutive, du jamais vu depuis 2003.
Si l'on compare avec le mois de juin 2008, la progression de l'indice est de 6,7%. Tous les États américains sont concernés par la reprise, due en partie par le niveau extrêmement bas des taux d'intérêt.
L'or file-t-il vers les 1 000 $ US ?
En fin de journée, l'once d'or gagnait 11 dollars (+1,14%), à 970 dollars américains, à New York.
De son côté, le baril de pétrole brut restait stable à 71,34 dollars américains, au Nymex.
Quant à la devise canadienne, elle diminuait un peu, à 93,17 cents américains.