«Les volumes sont très faibles, tant à la Bourse de Toronto que sur les marchés américains. Même les bons résultats d’Apple dévoilés après la fermeture des marchés mardi n’ont pas réussi à provoquer un quelconque mouvement en Bourse», raconte Neil Matheson, premier vice-président, stratégie d'investissement chez Investissements Standard Life.
Ce dernier soutient que depuis deux mois, les indices nord-américains sont pratiquement stables: «Les marchés ont accepté l’idée que l’économie américaine s’est stabilisée. À présent, il reste à prouver que l’économie peut se remettre à croître dans un avenir rapproché», dit-il.
Malgré le marasme boursier, le dollar canadien a poursuivi sa hausse par rapport à la devise américaine, dépassant brièvement la barre des 91 cents américains. «Les prix des ressources naturelles sont en général à la hausse, ce qui stimule la demande pour la devise canadienne. On constate le même phénomène en Australie et en Nouvelle-Zélande. De plus, les ventes au détail du Canada ont été un peu plus fortes que prévu en mai, ce qui a donné un coup de pouce supplémentaire au huard», explique M. Matheson.
Le huard a finalement terminé la journée sur un gain de 0,38 cent à 90,98 cents américains.
La bourse de Toronto a terminé la journée sur une perte de 82 points (0,79%) à 10 432.
À New York, le Dow Jones a baissé de 34 points (0,39%) 8 881, le S&P/500 est demeuré stable à 954 points et le Nasdaq a progressé de 10 points (0,53%) à 1 926.
Le prix du pétrole brut a reculé de 21 cents (0,32%) à 65,40 dollars américains au New York Mercantile Exchange (Nymex).
En Europe, le Footsie anglais a progressé de 12 points (0,28%) à 4 493, le Cac-40 français est demeuré stable à 3 305 et le Dax allemand a grimpé de 27 points (0,54%) à 5 121.
En Asie, le Nikkei a terminé la séance sur un gain de 71 points (0,74%) à 9 723, alors que le Hang Seng a chuté de 253 points (1,3%) à 19 248.