Les bourses nord-américaines ont terminé la journée de façon mitigée lundi, après avoir reçu d’autres indices démontrant que l’économie mondiale ralentit sa croissance.
Cependant, ils ont pour la plupart mis fin à un recul de quatre séances consécutives, à l’exception du Dow Jones qui a raté la cible de peu.
Cette fois, c’est le Japon qui a préoccupé les investisseurs. L’empire du soleil levant a annoncé une croissance anémique de 0,4 % de son PIB en rythme annualisé au second trimestre, alors qu’on en attendait 2,3 %. Le pays insulaire a perdu en même temps sa position de deuxième plus grande économie de la planète au profit de la Chine.
PLUS : La Chine déloge le Japon comme deuxième économie mondiale
Puis, le secteur manufacturier de la région de New York a affiché un mauvais bilan de santé. L’Empire State Manufacturing Survey n’a pas rencontré les attentes et a affiché un recul du côté des nouvelles commandes.
Cependant, le directeur du Groupe conseil en portefeuilles de Valeurs mobilières Desjardins Luc Girard a quand même senti qu’on tentait de faire redémarrer la machine, après quatre jours qui ont infligé une sévère correction aux indices. « Mais on regarde encore les risques de déflation », a-t-il concédé peu de temps avant la fermeture de la séance.
PLUS : Trois titres à surveiller : Finning, Gildan et Tim Hortons
Le S&P/TSX a avancé de 24,51 points, à 11 552,76 points. Pendant ce temps, le Dow Jones a reculé de 1,14 point, à 10 302,01 points.
Le Nasdaq de son côté a monté de 8,39 points, à 2 181,87 points, pendant que le S&P 500 a à peine monté de 0,13 point, à 1 079,38 points.
Le baril de pétrole a failli retomber sour la barre des 75 $ US, mais a finalement remonter la pente. Il a reculé de 0,15 $ US, à 75,24 $ US, alors que l’or a progressé de 9,60 $ US l’once, à 1 224,50 $ US.
Le dollar canadien baisse de 0,26 cent US, à 95,76 cents US.
« Même si le risque de déflation semble écarté pour l’instant, les investisseurs ont encore peur, a tranché M. Girard, et donc ils sont allés se cacher. » Ces derniers ont trouvé refuge du côté de l’or, dont le prix a profité d’une poussée de croissance, et du marché obligataire, ayant comme conséquence de faire tomber les taux d’intérêts.
« Il y a vraiment un engouement à l’heure actuelle pour les obligations », a-t-il ajouté.
Cependant, les mauvaises nouvelles n’ont plus autant d’impact sur le marché des actions, après quatre séances consécutives de baisse depuis mardi dernier. « Nous aurions pu encore voir le milieu se faire malmener, mais le marché n’est déjà pas cher de ce côté », a remarqué M. Girard.