La Bourse de Toronto a progressé de 1,8% cette semaine, portée par les fusions et acquisitions dans le secteur de l’énergie.
Bernard Mooney : des questions et encore des questions
La Bourse de Toronto a progressé de 1,8% cette semaine, portée par les fusions et acquisitions dans le secteur de l’énergie.
«Cette semaine, Suncor a finalisé l’acquisition de Petro-Canada et Petrobank a annoncé qu’elle voulait acheter TriStar pour une somme de 2,24 milliards de dollars», explique Charles Huot, directeur-général actions institutionnelles chez BMO Marchés des capitaux.
Selon lui, la performance du marché canadien a été assombrie par la tenue du secteur financier. «Depuis quelques semaines, Manuvie laissait entendre qu’elle préférait couper son dividende plutôt que d’émettre des actions pour préserver son capital. Jeudi, l’entreprise a dévoilé un bénéfice net inférieur aux prévisions et a confirmé qu’elle réduisait son dividende de moitié, ce qui a jeté une douche d’eau froide sur le parquet torontois», dit-il.
Du côté américain, les marchés boursiers ont grimpé un peu plus grâce aux données sur l’emploi pour le mois de juillet qui ont été moins pires que prévu. Le S&P/500 a terminé la semaine en hausse de 2,33%, le Dow Jones a grimpé de 2,16% et le Nasdaq a avancé de 1,1%.
«Au niveau international, quelques-uns de nos importants clients commencent à retirer leurs placements dans les marchés émergents pour les réinvestir en Amérique du Nord. Cela explique en partie pourquoi les marchés boursiers chinois ont perdu 4% cette semaine après avoir bondi de près de 100% depuis le début de l’année», dit-il.
Charles Huot souligne que les investisseurs redoutent un resserrement du crédit en Chine afin d’éviter une bulle spéculative.