Après avoir enregistré une progression en début de journée, les marchés américains ont terminé en baisse mercredi, au dernier jour du deuxième trimestre. La Bourse de Toronto a quant à elle clôturé en hausse.
Dans la ville reine, la progression survient malgré le fait que le PIB du pays a stoppé sa croissance au mois d’avril. Les analystes sondés par Bloomberg s’attendaient cependant à une croissance anémique d’à peine 0,1 %.
À Toronto, le S&P/TSX a affiché un gain de 31 points, à 11 294 points. À New York, le Dow Jones a perdu 96 points, à 9774 points.
Le Nasdaq de son côté a progressé de 26 points, à 2109 points, et le S&P 500 a avancé de 11 points, à 1031 points.
Le pétrole a perdu 0,64 dollar de son côté, à 75,30 dollars US, et l’once d’or s’est appréciée de 0,20 dollar, à 1242,60 dollars US.
La devise canadienne a continué de perdre des plumes par contre, en baisse de 0,77 cent, à 94,02 cents US.
Pour Neil Matheson, vice-président, économie et gestion de portefeuilles, chez Investissements Standard Life, la journée d’aujourd’hui marque une relative accalmie sur les marchés boursiers. « Il n’y a pas eu beaucoup de volume, mais la tendance technique demeure négative », avance-t-il.
Pour cet expert, les baisses récentes observées sur les marchés reflètent la décélération de la croissance économique à l’œuvre depuis le début de l’année. « Il est normal que l’économie croisse moins vite après avoir le rebond qui suit une récession », explique-t-il.
Paradoxalement, M. Matheson juge les actions plus attrayantes en ce moment qu’au début de l’année. « Elles sont redescendues à un niveau qui reflète bien les risques auxquels elles exposent », affirme-t-il.
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