Les Bourses nord-américaine ont entamé la semaine sans conviction après avoir atteint de nouveaux sommets en fin de semaine dernière.
À Toronto, le S&P/TSX s’est délesté de 53 points pour retomber sous le plateau des 12 800 points atteints vendredi. L’indice a clôturé la séance à 12 748 points, une baisse de 0,4 %. Cette baisse est attribuable aux secteurs des matériaux, de l’énergie et des technologies de l’information.
L’action de BlackBerry a perdu plus de 4 %. Home Depot a annoncé aujourd’hui qu’elle abonnait la plateforme BlackBerry pour adopter le iPhone.
L’action de Genivar a reculé de plus de 2 % après que l’entreprise ait annoncé avec participé à des activités de financement illégal de partis politiques.
À New York, le Dow Jones Industrial Average a perdu 21,73 points (-0,16%) à 13 971,24 points, et le Nasdaq, qui était monté vendredi à un niveau plus atteint depuis novembre 2000, a reculé de 1,87 point (-0,06%) à 3 192,00 points.
L'indice élargi Standard and Poor's 500, qui avait grimpé à un nouveau plus haut depuis novembre 2007, a baissé de 0,06% (-0,92 point) à 1 517,01 points.
"Les marchés ont de nouveau enregistré une belle performance la semaine dernière" et ils ont marqué une pause en ce début de semaine "faute de nouvelles informations à se mettre sous la dent", a remarqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
Ce manque d'entrain était accentué par la fermeture de la plupart des marchés asiatiques à l'occasion de l'entrée dans l'année du Serpent et par l'absence de certaines courtiers des salles de marché suite à la tempête qui a frappé le nord-est des Etats-Unis ce week-end.
Aussi nombre d'investisseurs présents "se sont placés dans une position attentiste" et les volumes échangés sur la place financière new-yorkaise ont été particulièrement légers, a relevé Andrew Fitzpatrick, de Hinsdale Associates.
Les acteurs du marché réagiront probablement d'avantage d'ici la fin de la semaine quand seront publiés des indices sur la production industrielle ou sur la confiance des consommateurs aux Etats-Unis et que débutera le G20 à Moscou, a avancé M. Cardillo.
En attendant, une intervention de la vice-présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed), Janet Yellen, a conforté les investisseurs dans l'idée que l'institution va poursuivre pendant encore un certain temps sa politique monétaire très accommodante.
Dans un discours prononcé à Washington, la responsable a en effet estimé que la route serait "longue" avant que la situation de l'emploi ne s'améliore aux Etats-Unis, alors même que la Fed a prévu de maintenir ses mesures de soutien à l'économie tant que le taux de chômage resterait au-dessus de 6,5%.
Et la réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, surveillée par les courtiers, n'a pas apporté d'éléments particulièrement nouveaux sur les sujets du moment, la question de la parité de l'euro ayant notamment été renvoyée au G20.
Le marché obligataire a légèrement progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans s'est établi à 1,946% contre 1,954% vendredi soir et celui à 30 ans à 3,151% contre 3,167%.