Les Bourses américaines, dont l'indice vedette Dow Jones aligne les records depuis huit séances, reprend son souffle vendredi à l'ouverture après une salve d'indicateurs mitigés sur les Etats-Unis: le Dow Jones lâchait 0,25% et le Nasdaq 0,16%.
Pendant ce temps, à Toronto, l’indice S&P/TSX profite de la remontée des titres pétroliers pour avancer de 0,4 % ou 46 points à 12 846.
L'indice élargi Standard and Poor's 500, qui a frôlé jeudi son propre record (1.565,15 points) franchi le 9 octobre 2007, perdait 0,24% (-3,72 points) à 1.559,51 points.
Wall Street avait fini en hausse jeudi, le Dow Jones signant son huitième record historique d'affilée et sa dixième séance consécutive de hausse, une première depuis 1996, en progressant de 0,58% à 14.539,14 points. Le Nasdaq avait atteint un nouveau plus haut depuis le 7 novembre 2000 en grimpant de 0,43%, à 3.258,93 points.
Mais vendredi, les marchés américains "sont aux prises avec des données économiques partagées" qui incitaient les investisseurs à prendre un peu de recul, ont remarqué les analystes de Charles Schwab.
La production industrielle a nettement rebondi en février (+0,7%), plus que prévu par les analystes, mais l'activité manufacturière de la région de New York ralentit légèrement en mars, selon l'indice Empire State publié par la banque centrale américaine (Fed), qui a cédé 0,8 point par rapport à février.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont de leur côté connu en février leur hausse la plus forte en plus de trois ans et demi sous l'effet de la remontée des cours du pétrole, progressant de 0,7% par rapport à janvier.
Par ailleurs, la balance américaine des flux de capitaux investis à long terme est restée elle dans le vert en janvier mais a vu son excédent fondre par rapport à décembre. Le solde positif de cette balance traduit le fait que les Etats-Unis attirent plus de capitaux investis à long terme chez eux qu'ils n'en investissent à l'étranger.