Les Bourses nord-américaines progressent à la mi-séance vendredi, mais l'or poursuit sa glissade pour une septième journée de suite et entraîne dans son sillage le dollar canadien.
Vers 11h45, l’indice phare de la Bourse de Toronto, le S&P/TSX, avance de 46 points à 12 554. L’or poursuit sa glissade: il perd 22,40$ US à 1364$ US. Dans la foulée, le huard chute de 0,60 cent américain à 97,30 cents américains.
Plusieurs titres de producteurs d'or, dont le géant Goldcorp, touchent un nouveau bas en 52 semaines. Un analyste de Credit Suisse a indiqué hier qu'il prévoyait que l'once d'or reculerait à 1100$ US d'ici un an.
À New York, l’indice Dow Jones prend 0,4 % ou 67 points à 15295, le S&P 500 8 points ou 0,5 % à 1658 et le Nasdaq, 17 points ou 0,43% à 3480.
Wall Street avait terminé en baisse jeudi, la publication de données peu enthousiasmantes sur l'économie américaine finissant par avoir raison de l'optimisme des investisseurs: le Dow Jones avait perdu 0,28% à 15233,22 points et le Nasdaq 0,18% à 3465,24 points.
«Après avoir mis fin à une série de records hier en raison de chiffres décevants et d'une recrudescence des incertitudes concernant les intentions de la Réserve fédérale (sur sa politique monétaire), les marchés s'orientent en légère hausse en attendant la publication de nouveaux indicateurs», ont remarqué les analystes de Charles Schwab.
Plusieurs responsables de la banque centrale américaine se sont exprimés jeudi, mais n'ont de fait pas apporté d'éléments nouveaux sur le calendrier du ralentissement ou de la fin de son programme de mesures exceptionnelles de soutien à l'économie américaine, dont Wall Street profite à plein depuis plusieurs mois.
Dans ce contexte, les investisseurs s'apprêtaient à surveiller la publication d'un indice sur la confiance des consommateurs en mai et d'un indicateur composite sur l'activité économique en avril.
Mais «malgré le flot des données économiques mensuelles et hebdomadaires, la situation macroéconomique reste la même. L'économie américaine est coincée dans une trajectoire de croissance de 1,5 à 2%. C'est mieux qu'une récession, mais c'est un peu décevant par rapport à la croissance de 3% attendue par les plus optimistes", a remarqué Steven Ricchiuto, économiste de Mizuho.
«Plus l'économie restera au ralenti, plus la probabilité que le prochain mouvement soit vers le haut est grande», ce qui nourrit l'optimisme des courtiers, a ajouté le spécialiste.
Avec AFP