La Bourse de Toronto perd plus de 215 points peu après midi tandis que les investisseurs s’inquiètent de la possibilité de vendre des actifs pétroliers canadiens aux étrangers. À Wall Street, les faibles résultats évoquent le manque de catalyseurs.
À Toronto, le S&P/TSX se dirige vers sa pire baisse depuis le mois de juin.
Le refus d’Ottawa d’autoriser la vente de Progress Energy continue de peser sur le secteur des ressources naturelles. De plus, la Banque du Canada a fait des déclarations qui maintiennent l’objectif de resserrer la politique monétaire à long terme, mais qui évoque un contexte économique plus difficile.
Le secteur des matériaux est en baisse de 1,95,26 % et celui de l’énergie efface 1,91 %.
Les perspectives de l’économie mondiale avec des résultats de sociétés américaines décevants et que les coûts des emprunts espagnols sont en hausse.
Wall Street manque de catalyseurs. La Bourse américaine perd du terrain devant les faibles résultats. La société 3M a dépassé les attentes, mais a révisé ses prévisions à la baisse.
« Les marchés peuvent augmenter avec des arguments économiques ou en raison de la politique monétaire, mais les investisseurs ont besoin d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent, explique Jack Albin, de BMO Private Bank à Chicago, à Market Watch. Les résultats de ce trimestre ne sont pas assez solides. »
Voici l’état de la situation à Toronto et New York peu après 12h20 :
— Le S&P/TSX efface 215 points, ou 1,74 %, à 12 188 points;
— Le S&P 500 enlève 21 points, ou 1,42 %, 1 413 points;
— Le Dow Jones recule de 226 points, ou 1,70 %, à 13 119 points;
— Le Nasdaq perd 25 points, ou 0,82 %, à 2 992 points;
— Le baril de pétrole se déprécie de 2,5 % à 86,40 $ US;
— L’once d’or engrange 17,50 $ US, ou 1 %, à 1 709 $ US;
— Le dollar canadien enlève 0,02% à 1,008$ US.